L’été 1994 s’annonce très mal pour Elodie. Sa mère l’a inscrite contre son gré pour être monitrice dans un camp de vacances. Quitter ses amis pour devoir se coltiner une bande de gamins hors de contrôle, des collègues plus ou moins sympas et un directeur bien allumé, le désespoir est de mise. Pour couronner le tout, Elodie récolte un groupe de rouquines surexcitées et des phénomènes étranges ont lieu autour du camp.
Cette bande dessinée québécoise m’a fait passer un bon moment de rigolade ! Falardeau va détourner tous les immanquables des colonies de vacances à la sauce catastrophe et dérision totale. Ajoutez un accent et des expressions québécois et vous avez le tableau. Les débuts d’Elodie au camp vont être assez compliqués mais, à la grande surprise de ses collègues, elle va pogné la twist et mater son petit groupe avec une méthode d’encadrement bien à elle. Spéciale dédicace d’ailleurs pour le petit groupe de gamines dont elle a la charge. Elles ne s’arrêtent jamais et m’ont vraiment fait tripper.
Le déroulé de l’histoire n’apporte pas vraiment de grandes surprises. La dimension surnaturelle est un peu attendue mais cela ne m’a pas dérangée. Je me suis tellement amusée à le lire que finalement l’aspect enquête/mystère n’était pas très important pour moi.
Les illustrations sont assez dynamiques et servent bien les dialogues et l’histoire. Les expressions des personnages sont parfois caricaturés pour servir la dimension délirante de la scène. Tout est très bien équilibré : pas d’overdose ni de caricatures trop poussées.
La série est prévue en deux tomes (parfait !). Je vous la conseille vivement si vous voulez apprendre le québécois et vous marrer !
Les lectures de Mistinguette 